J'ai reçu une demande de la GEWA pour intégrer dans notre entreprise un menuisier formé, qui avait perdu confiance en lui à cause de diverses expériences négatives et de problèmes psychologiques. Sa performance professionnelle était alors classée au minimum. Cette situation nous a mis au défi, car nous cherchions d'urgence un travailleur de soutien pour l'équipe. Après discussion approfondie avec l'équipe responsable, nous avons approuvé la demande pour une période probatoire limitée. Le fait que M. F. ait reçu une formation de menuisier nous a donné l'espoir que, moyennant un soutien efficace, il pourrait retrouver du plaisir à exercer son métier de base.
Dès l'entretien d'embauche, il m'est apparu clairement que ce jeune menuisier manquait d'appréciation et de reconnaissance. C'est exactement ce que j'ai dit lors de l'entretien avec le chef d'équipe et un deuxième employé. J'ai été heureux de constater que les membres de notre équipe d’encadrement ont bien entouré M. F. pour le ramener patiemment à la confiance en soi et à l’autonomie.